Vous trouverez ici tout ce qui concerne mes écrits, mes romans, mes meilleures lectures, et mes peintures, car écrire, lire et peindre vont très bien ensemble.
Je vous souhaite une bonne visite, lisez, aimez, voyagez, bref, VIVEZ !
Le temps des scarabées (2022). Un chercheur amnésique consulte un docteur spécialiste en hypnose et déloge bien plus que des souvenirs.
Une fille en danger (2018). Une photographe sans histoire dotée de capacités physiques insolites est soupçonnée de meurtre.
Le sorcier blanc (2016). Un détective à la recherche d’un ingénieur disparu en Afrique.
L’élément 119 (2014). Un géologue insomniaque face à une aberration scientifique sur une plateforme pétrolière au large de la mer du Nord.
🙄 Vous ne savez pas ce que sont les incels, les Stacy, les fémoïdes, les Becky ou les Chad
📖 Vous aimez les romans haletants et les chapitres courts,
💅 Vous n’avez pas peur de croiser la route de gros tarés pervers jaloux agressifs,
😎 Vous restez éternellement confiant et optimiste sur la nature humaine, quoi que vous lisiez.
À ne pas lire si :
😖 Vous savez ce que sont les incels et ça vous déprime,
😤 Vous avez déjà des doutes sur la nature humaine et ça vous déprime encore plus,
😬 Vous n’avez aucune volonté quand il s’agit de refermer un roman au moment de vous coucher.
🤔 Vous n’avez pas envie de réaliser que les mêmes crimes et défaillances juridiques existent aussi bien en Suède qu'en France.
🏖 Vous rêvez d’une plage de sable blanc et d’un mojito bien frais.
4°. Présentation de l’éditeur :
« Le féminisme fait depuis longtemps partie intégrante de la société, mais sur la toile la haine envers les femmes est de plus en plus forte. Des hommes qui se surnomment eux-mêmes "Incels" - "célibataire involontaires" - s'y retrouvent et laissent libre cours à leurs fantasmes misogynes dans les recoins les plus sombres d'Internet, unis par le désir de se venger de toutes les femmes qui ne leur ont jamais accordé ne serait-ce qu'un regard . Le corps d'une jeune femme est découvert dans la banlieue de Stockholm. Apparemment une victime de son ex-petit ami jaloux, qui l'a tuée dans un accès de colère. La commissaire Vanessa Frank se lance dans l'enquête, car les crimes contre les femmes ne laissent pas indifférente cette commissaire habituellement dure. Mais elle a bientôt l'impression qu'il lui manque une pièce essentielle du puzzle... »
J’ai choisi ce roman par hasard un jour que je me baladais dans l’une de mes librairies préférées à Pau (the place to be). Je ne comptais pas m’arrêter dans ce rayon – Imaginaire – car je ne lis que très rarement des romans de cette catégorie, mais j’ai été intriguée par la couverture et le titre. Mes pas ont ralenti, j’ai admiré une fois de plus la couverture et j’ai lu la 4°.
Je n’ai pas hésité longtemps avant de glisser l’ouvrage dans mon panier. Il avait piqué ma curiosité.
Je l’ai ajouté à ma pile de livres à lire et il a attendu son tour qui est arrivé assez vite, car je l’avais placé au-dessus.
Et dès les premières pages, j’ai été emportée par cette pépite déroutante. L’histoire est hors-norme, l’écriture précise, sensible, déconcertante. L’écrivaine qui est en moi en a été toute tourneboulée. J’adore les mots que Martine Desjardins détourne, invente et qu’elle utilise de manière surprenante. L’atmosphère est étrange, parfois un peu gothique et elle frise l’horreur par moment. Dans certains chapitres, le malaise est soutenu. C’est toute l’ambiance qui est particulière. C’est un roman atypique, unique en son genre qui m’a autant étonnée que subjuguée.
Bref, un roman que j’ai adoré.
4° de couverture. Présentation de l'éditeur:
« On la surnomme Méduse depuis si longtemps qu’elle en a oublié son véritable prénom. Elle marche tête baissée, le visage caché derrière ses cheveux, pour épargner aux autres la vue de ses Difformités. Elle-même n’a jamais osé se regarder dans un miroir. Placée dans un institut pour jeunes filles à la merci d’adultes peu scrupuleux, elle n’a de cesse d’accéder à la bibliothèque des lieux, son seul moyen de s’ouvrir à la connaissance du monde. À force de ruse et de prise de conscience des pouvoirs de ses globes oculaires, qu’elle se garde longtemps de dévoiler, elle nous entraîne dans sa croisade contre l’oppression et la honte du corps. Roman d’apprentissage, roman gothique féministe, conte cruel ? Méduse est tout ça à la fois. Martine Desjardins, tout autant que Méduse, nous prend dans ses filaments. »
Dernière lecture : Mémoires d’un expert psychiatre de Angelina Delcroix
À lire si :
🤔 Vous avez des projets concernant votre psychiatre,
🤪 Vous n’avez pas de psychiatre, mais pensez en consulter un prochainement,
💊Vous cherchez des conseils pour camoufler une schizophrénie naissante.
À ne pas lire si :
👨⚕️ Vous êtes psychiatre,
🤪 Vous êtes complètement schizophrène,
🎨 Vous trouvez de l’inspiration dans les crimes les plus odieux.
4° :
Adam Jacuri est expert psychiatre auprès de la Cour d’appel de Lyon. Arrivant en fin de carrière, il décide de confier ses mémoires à Jessie Maure, auteure de thrillers.
Alors qu’il prend la décision de se retirer définitivement du circuit en allant vivre sa retraite en Bretagne près de la forêt de Huelgoat, des disparitions inquiétantes vont commencer à affoler la population locale. Adam soupçonne un ancien patient et craint pour sa propre vie, mais la gendarmerie ne le prend pas au sérieux. Alors, quand les premiers corps sont découverts, il décide d’enquêter seul dans cette région vaste et mystérieuse.
Si certaines et certains ont la plume facile, d’autres, comme moi, sont de véritable escargot littéraire. Je suis très, très lente. Sans compter qu’il m’arrive de torpiller un manuscrit en cours d’écriture, hop, comme ça, d’un revers de main, juste parce qu’un jour de grognonite aiguë, je l’ai trouvé nul.
Alors, non seulement, je prends un temps excessivement long pour écrire un roman, mais en plus, je jette le bébé avec l’eau du bain quand il ne me plaît pas.
Que voulez-vous, personne n’est parfait.
Mais aujourd’hui, oh miracle ! non seulement j’ai dépassé l’étape 1, mais j’ai aussi presque terminé l’étape 2. Je peux donc affirmer haut et fort que mon roman en cours aboutira.
Puisque vous insistez et que vous avez très envie de savoir comment je travaille, voici en quoi consistent ces fameuses étapes :
✍Étape 1 : je mets en place la structure, les personnages, le conflit dramatique, le thème. Il s’agit d’aller au bout de l’histoire avec ses rebondissements, sa chute et la résolution de tous les conflits. C’est l’étape primordiale qui demande créativité et rigueur à la fois.
La difficulté consiste à ne pas s’éloigner du thème et du conflit dramatique, car il peut être tentant de se laisser embarquer par un des personnages vers une autre histoire.
✍ Étape 2 : C’est la lecture, réécriture du premier jet avec comme objectif de débusquer les incohérences, donner du volume aux personnages, de la couleur à l’environnement, de la profondeur aux émotions, etc. cette étape peut prendre autant de temps que l’étape 1.
✍ Étape 3 : Je m’attaque à une longue séance de lecture/réécriture en me focalisant sur le style. Je traque les répétitions, les poncifs, les phrases bancales, lourdes ou tout simplement moches.
À la fin de la troisième étape, je me trouve tiraillée entre deux options : 1/ La meilleure : laisser reposer le manuscrit trois ou quatre mois pour le redécouvrir avec un œil neuf. Ou 2/Craquer et passer sans attendre à l’étape 4 (non, mais franchement, qui arrive à lâcher son bébé le temps de l’oublier ? Déjà que j’en ai laissé filer quelques-uns dans la baignoire…)
😅Étape 4 : j’envoie le manuscrit à des bêta-lecteurs, idéalement des personnes que je ne connais pas pour qu’ils me donnent leur avis.
En fonction de leurs commentaires, j’apporte des modifications, des retouches plus ou moins importantes. Ou alors, j’envisage de me jeter dans le Gave de Pau.
😎 Il y a une 5° étape : le passage chez la correctrice ou le correcteur, mais là, ce n’est plus moi qui travaille. 😁
Dernière lecture : Mort d’une libraire De Alice Slater
Ne pas lire si :
☠ Votre mère a été assassinée par un serial killer
💀 Votre collègue est passionnée par les serials killers
👿 Votre collègue est aussi hyper bizarre
🍷 Vous passez l’intégralité de vos temps libres à picoler avec d’autres collègues
🤢 Vous dépassez généralement la dose d’alcool supportée par votre organisme.
Sinon, c’est sympa, la lecture est fluide, on se demande jusqu’où ça va aller, qui va tuer l’autre et… je m’arrête là, je ne vais pas spoiler.
📚Mort d’une libraire est le premier roman de Alice Slater. Il est publié aux édition La croisée. Présentation de l'éditeur:
« ALICE SLATER est une ancienne libraire londonienne et une podcasteuse spécialiste de true crime. Elle aime collectionner les cristaux, errer dans la forêt avec son petit chien blanc et les livres dans lesquels des personnages désagréables se font des choses désagréables. Mort d’une libraire, son premier roman, est un best-seller traduit dans le monde entier. »
📚 4E de couverture
Roach, libraire à Londres, gère son rayon true crime d’une main de maître. Ses passions : les meurtres non élucidés, les escargots, la mort. Dans son commerce en déclin débarquent un jour des repreneurs. Parmi eux, la lumineuse Laura, un rayon de soleil face à la sombre Roach. Entre elles, un jeu de fascination et de répulsion s’installe. Roach commence à fouiller dans la vie de Laura, jusqu’à aller trop loin…
J’ai passé un très bon moment en compagnie du roman L’hôtel des Oiseaux de Joyce Maynard. Je me suis tout de suite attachée au personnage et j’ai suivi son aventure avec plaisir.
Au cours de la lecture, je me suis dit que cela ressemblait à un joyeux anti-feel good puisque la protagoniste rencontre pas mal de désastres et d’échecs, mais conserve en toutes circonstances une sensibilité et une belle générosité dans son rapport aux autres.
Bref, j’ai trouvé la lecture de L’hôtel des Oiseaux très agréable et cela me donne envie de découvrir un peu plus l’auteure. En refermant le livre, je me suis même imaginée en train de dîner avec elle dans ce fameux hôtel…. Voilà que je mélange tout, l’auteure et son personnage mais quelque chose me dit qu’elles partagent quelques traits de caractère commun. Alors, on peut toujours rêver !
J’ai été très intriguée par ses explications apportées dans le chapitre dédié aux remerciements. J’étais loin de soupçonner l’existence du concept « d’appropriation culturelle » que les éditeurs américains lui ont opposé au motif que l’histoire se déroule dans un pays autre que le sien et que ce serait une offense faite aux peuples concernés… Vu d’ici (c’est-à-dire vu depuis ma petite et agréable ville de Pau), cela paraît difficilement compréhensible et assez aberrant. Heureusement, le livre a trouvé ses éditeurs et il rencontre un beau succès, du moins en France (et à Pau !) puisque je l’ai vu mis en avant dans plusieurs librairies (vous savez bien que traîner dans les rayons des librairies est mon petit hobby secret).
4ème
1970. Une explosion a lieu dans un sous-sol, à New York, causée par une bombe artisanale. Parmi les apprentis terroristes décédés : la mère de Joan, six ans. Dans l’espoir fou de mener une vie ordinaire, la grand-mère de la fillette précipite leur départ, loin du drame, et lui fait changer de prénom : Joan s’appellera désormais Amelia.
À l’âge adulte, devenue épouse, mère et artiste talentueuse, Amelia vit une seconde tragédie qui la pousse à fuir de nouveau. Elle trouve refuge à des centaines de kilomètres dans un pays d’Amérique centrale, entre les murs d’un hôtel délabré, accueillie par la chaleureuse propriétaire, Leila. Tout, ici, lui promet un lendemain meilleur : une nature luxuriante, un vaste lac au pied d’un volcan. Tandis qu’Amelia s’investit dans la rénovation de l’hôtel, elle croise la route d’hommes et de femmes marqués par la vie, venus comme elle se reconstruire dans ce lieu chargé de mystère. Mais la quiétude dépaysante et la chaleur amicale des habitants du village suffiront-elles à faire oublier à Amelia les gouffres du passé ? A-t-elle vraiment droit à une troisième chance ?
Ces toiles représentent la plénitude qui se dégage de ce paysage à trois moments de la journée selon trois manières de le regarder. La montagne qui y figure est le Morne, lieu emblématique de l’île Maurice.
Ces peintures de grand format sont accrochées dans un escalier haut de plafond. Étant donné le format légèrement gigantesque ainsi que la configuration des lieux, il n’a pas été facile de les photographier. J’avoue ne pas l’avoir fait avant de les installer. Je me suis contentée de les filmer et de poster la vidéo sur Facebook dont vous trouverez le lien ICI.
Par conséquent, je vous prie de bien vouloir me croire si je vous dis que les peintures sont plus jolies en vrai que sur les photos 😁
J’ai lu avec un grand plaisir Avant la fin du monde de Laurent Decaux.
La lecture est fluide, addictive, on s’attache très rapidement au protagoniste Vittorio, qui se trouve embarqué sur un navire en route pour Caffa.
Nous sommes en 1347, la peste a déjà fait des ravages. Elle décime par vague et la menace d’une nouvelle phase, encore plus forte, encore plus terrible, plane tout au long du roman pour venir s’abattre en apothéose à la fin.
Je me suis un peu laissée tromper par le sous-titre « le grand roman de la peste noire », car le roman ne décrit pas les ravages de la peste noire à son arrivée en Europe, mais l’histoire du navire qui la propage depuis un comptoir de Caffa.
Mais quelle aventure ! Je me suis laissée happer par la vie (et la mort) à bord du navire, l’organisation et la répartition des fonctions, les jeux de pouvoir, etc.
Le rythme est rapide, je ne me suis jamais ennuyée au cours de la lecture.
Il m’aurait peut-être fallu un dictionnaire pour identifier plus précisément les différentes parties du navire décrites (je ne suis pas très calée en galère génoise du 14° siècle…)
C’est amusant, car c’est le deuxième roman que je lis en l’espace de quelques semaines dont l’intrigue se déroule autour de l’univers marin et dont le capitaine se trouve être un homme remarquable.
Dans Commandant l’époque et le contexte ne sont pas les mêmes mais l’aventure humaine est aussi intense. C’est le récit (inspiré d’une histoire vraie), d’un sous-marin italien qui, après avoir torpillé un navire ennemi, refuse de laisser les naufragés mourir et les recueille contre les ordres reçus.
4° de couverture :
1347 : la peste déferle sur l'Europe
1347. Gênes, prospère et puissante, règne sur le commerce maritime européen. Sa flotte inonde la Méditerranée d'esclaves, d'épices et de soieries. Mais quand l'empereur mongol assiège Caffa, sa précieuse colonie d'Orient, la jeune République n'a d'autre choix que d'envoyer son armada.
Daniele de Mussi, capitaine à la retraite, et son fils Vittorio, frêle jeune homme rêvant de devenir copiste, sont brutalement embarqués dans cette expédition. À bord d'une galère, ils vont devoir se soumettre à un univers des plus oppressants.
Barons nostalgiques des croisades, princesses byzantines, corsaires à la solde de Venise, prélats annonçant l'Apocalypse : pour Daniele et Vittorio, la route de Caffa sera jalonnée de rencontres, comme autant d'épreuves initiatiques. Avec, au bout du chemin, le plus grand fléau de tous les temps...
🍰Lecture très sympathique qui raconte l’histoire d’une femme qui s’enfuit de son île natale avec pour seul bagage, un lourd secret. Les chapitres sont courts et se lisent comme autant de petits morceaux d’un puzzle. Le lecteur reconstitue ainsi peu à peu les mésaventures de Ma et de sa famille sur deux générations.
🍰Plusieurs thèmes sont abordés dont celui de l’héritage culturel. Mais ce qui m’a le plus touchée et intéressée, c’est le thème de la discrimination et du racisme. Il est raconté de manière subtile comme quelque chose d’évident, d’établi et d’indestructible. Le racisme passif, hypocrite et parfois physiquement violent qui impose une vigilance permanente.
🍰Comment réagir face à la violence ? Ma s’enfuit. Plusieurs fois. Sa fille aussi. À sa manière. Et son fils est confronté, lui aussi, au racisme. Chacun s’adapte, comme il le peut.
🍰 4° de couv:
"B&B, il y a un petit gâteau noir dans le congélateur pour vous. Ne le jetez pas. Je veux que vous vous asseyiez ensemble et que vous partagiez ce gâteau. Vous saurez quand le moment sera venu. Je vous aime, Ma". Ce sont les dernières volontés de la mère de Byron et Benny. Avec le gâteau, elle a laissé un enregistrement audio réalisé avant sa mort. Elle y livre l'histoire d'une jeune nageuse venue d'une île des Caraïbes, forcée de quitter son pays natal après avoir été accusée de meurtre. Alors que son récit se développe, le frère et la soeur découvrent les multiples strates du secret qui entoure leur arbre généalogique et les conséquences sur leur vie tout entière.