Lectures de vacances

Que de bonnes lectures pendant mes congés !

Cela faisait un siècle que je n’avais pas pris de vraies vacances : loin de tout, sans internet, sans enfants, juste moi et des bouquins à lire. Le bonheur !

Trois livres, trois bonnes lectures :

Boomerang – Tatiana de Rosnay

J’ai acheté ce livre il y a plusieurs années et il est resté dans les valises, a suivi nos divers déménagements, s’est baladé dans des bateaux, trains, avions jusqu’en juin dernier, où posé une fois pour toutes, je me suis décidée à l’ouvrir. Et je n’ai pas été déçue.

L’écriture est fluide, belle, travaillée. Les personnages sont intéressants, complexes et en évolution constante durant le récit. On progresse avec l’intrigue, qui pourtant banale, est d’une profonde intensité.

Je trouve ce roman parfait. Un exemple à suivre pour une apprentie auteure comme moi.

Central Park – Guillaume Musso

Je cherchais un livre agréable à lire sur la plage et il me semblait avoir lu une bonne critique de mon amie écrivaine Bénédicte Froger-Deslis à propos de Central Park. Et en effet, je l’ai lu sans m’ennuyer une seconde ! L’écriture est fluide bien que simple (mais je serais bien présomptueuse de la critiquer). L’intrigue est sacrément bien rythmée, l’auteur a l’art de capter l’attention du lecteur de la première page à la dernière. Le rebondissement final est bien vu. Bref, la lecture a été très plaisante. Encore une mission fort bien accomplie pour Guillaume Musso !

Le ravin – Joyce Carol OATES

Comme je n’ai pas (encore) de liseuse, je me suis retrouvée en panne de lecture à l’aéroport d’Héraklion. J’ai acheté le seul bouquin en langue française disponible dans la boutique du terminal 2 avant d’embarquer pour Paris: Le ravin de Joyce Carol OATES. Je ne connaissais pas cette auteure américaine qui pourtant, a été pressentie pour le Nobel de littérature. J’ai adoré. Là aussi, cela représente un modèle pour une auteure en herbe comme moi.

L’auteur nous transporte directement dans la tête des personnages, de l’agent immobilier en conflit avec lui-même jusqu’au tueur en série et aborde, sous couvert d’une enquête policière, la difficile relation que l’homme entretient avec l’art et avec les artistes. De quoi méditer pour tous les artistes, confirmés ou non !