Je n’ai pas pu vous parler en détail de toutes mes lectures 2018, c’est bien dommage, la faute au temps qui file trop vite. Pourtant, elles ont été, pour la plupart, source de grands plaisirs et de moments intenses.
Merci, les auteurs, de nous faire vivre, rêver et palpiter à travers vos récits ! J’espère donner autant de plaisir avec mes propres écrits.
Bonne année à toutes et tous ! À nous les découvertes et les lectures 2019 !
Pas facile de trouver du temps pour écrire en ce moment. L’installation et la découverte de mon nouveau pays m’occupent à plein temps. Il y a de quoi faire et notamment la commémoration de la naissance de Zayed ben Sultan Al Nahyane, un homme dont l’intelligence et la sagesse ne peuvent qu’être source d’inspiration. Mais pour l’instant, j’ai repris l’écriture de mon dernier roman qui n’a rien à voir avec les dunes et les tours de verre du désert. Je me suis installée à côté de ma mappe monde et de la fontaine de mon jardin. Tiens, encore une sphère, c’est pas que ça m’obsède, mais quand même !
« Une aventure hors du commun, de celle qui vous donnera des sueurs froides, par le jeu d'écriture simple et fluide, j'ai adoré me projeter dans cet environnement oppressant, un huis-clos à l'échelle de ce grandiose lieu prisonnier des eaux glaciales, l'ambiance inquiétante qui suinte dans les longs couloirs participe à vous sentir isolé, impuissant à juguler ce qui est en train de se tramer, lentement mais sûrement, l'intrigue va dévoiler la part obscure de l'un des personnages-clés, Philippe de Carjaval.
6 mois après sa publication, Une fille en danger est toujours N°1 des ventes dans sa catégorie (n°1 dans Livres > Policier et Suspense > Romans policiers > Supernaturel).
Merci à tous les lecteurs qui osent s’aventurer dans cette lecture !
L’intrigue est simple mais qu’est-ce qu’elle est bien développée ! J’ai trouvé que Cara Vitto gérait bien son sujet. On a des personnages intéressants, avec une psychologie très différente mais que j’ai apprécié découvrir. La plume de Cara Vitto est très sympathique : elle se prête bien au sujet ! On est dans un rythme entêtant, on ne s’ennuie jamais !
Si vous aimez les thriller qui sortent de l’ordinaire, je ne peux que vous conseiller de mettre votre nez dans ce beau roman. La fin nous laisse sur les fesses. C’est assez surprenant. Bravo !
Pour parler de l'histoire en elle-même je l'ai trouvée très bien écrite, il y'a beaucoup d'action, du suspense, c'est un très bon roman de thriller fantastique. Le fantastique prend un peu plus le pas sur "l'enquête policière" mais c'est tellement original et bien documenté que j'étais totalement absorbée par ma lecture.
Un thriller très abouti et très étonnant ...
L'histoire est très addictive et je me suis prise vraiment dans le tourbillon des pages. Ce livre est très complet et suit une logique parfaite.
Dès les premières pages, j’ai eu la sensation de découvrir l’ébauche de ce qui a été, par la suite, la saga de L’amie prodigieuse.
Poupée volée a été publié en 2009 et les quatre tomes de la formidable saga de L’amie prodigieuse en 2014, 2016, 2017 et 2018. Rien d’étonnant donc, que l’auteure ait commencé à faire vivre certain de ses personnages avant l’écriture de la saga.
Mais alors que dans L’amie prodigieuse, je me suis immédiatement attachée au personnage d’Elena, autant le personnage de Leda dans Poupée volée est plus difficile à cerner, à comprendre et peut-être aussi, à aimer.
Le roman Poupée volée se situe à un instant précis de la vie d’une femme, universitaire divorcée et dont les grandes filles sont parties vivres à l’étranger avec leur père.
Dans L’amie prodigieuse, on rencontre Elena Greco alors qu’elle n’est qu’une enfant. On l’accompagne dans son évolution en découvrant à travers ses yeux l’Italie des années 50 puis, on se glisse dans sa peau de femme devenue écrivaine, universitaire, on s’invite à son mariage, on assiste à la naissance de ses filles, à son divorce, au départ de son mari pour l’étranger, bref on connaît toute sa vie et on partage son intimité.
Il est plus difficile de rentrer de celle de Leda, mais du fait de la similitude entre la situation des deux femmes (universitaire, divorcée, deux filles parties vivre chez leur père à l’étranger) je me suis dit que la Leda de Poupée volée pourrait être la Elena de L’amie prodigieuse, et j’ai aussi pensé que si c’était le cas, je comprendrais alors mieux la psychologie de Leda car j’ai eu le sentiment, à la fin de ma lecture, qu’il me manquait quelques clés pour la comprendre véritablement.
Mais ne vous méprenez pas, j’aime toujours autant la plume d’Elena Ferrante, je la vénère comme une groupie devant un groupe de rock populaire, je trouve que c’est une des rares auteures à oser parler de la difficulté qu’il peut exister chez certaines femmes à enfanter et à souffrir du poids que cela entraîne dans sa vie quotidienne.
Le sujet reste encore tabou, même si on commence tout juste à parler de la charge mentale, qui consiste, pour la personne qui en souffre (la plupart du temps les femmes), à devoir prendre en charge l’intégralité des obligations et des contraintes inhérentes à un foyer.
Dans les romans d’Elena Ferrante, la femme apparaît souvent comme celle qui s’occupe exclusivement de l’organisation quotidienne, le mari n’étant pas ou peu concerné par ces contraintes domestiques.
Pour Leda il y a d’un côté l’envie de se réaliser, de l’autre, le besoin et l’injonction sociétale de faire des enfants. Au milieu, un corps qui se déforme, un besoin d’être reconnue, aimée et une solitude qui finit par prendre toute la place. De quoi devenir fou… et de faire ce geste insensé.
« À l’origine il y avait ce geste, mon geste privé de sens dont, justement parce qu’il était insensé, je décidai tout de suite de ne parler à personne. Le plus difficile à raconter, c’est ce que nous ne parvenons pas nous-mêmes à comprendre »
Au final, j’ai été ravie de découvrir une fois de plus, un très beau texte magnifiquement écrit par Elena ferrante.
Un grand merci au blog Fofie Lit pour sa chronique d’Une fille en danger. Cela me fait d’autant plus plaisir que le thriller n’est pas le style le plus apprécié de ce blog !
Fofie à appelé Gérard Coutard : Croutard tout le long de la lecture. J’ai bien rigolé en lisant ce nom, c’est vrai que ça lui va bien !
Elle dit aussi que le seul petit hic est la couverture qui n’a rien à voir avec le roman… comme ce n’est pas la première fois qu’on me le dit, j’aimerais apporter quelques explications.
J’ai pensé à un métro, car la première scène que j’ai écrite se situe dans le métro. Par la suite, j’ai déplacé cette séquence et je l’ai considérablement réduite… d’où l’éventuel étonnement du lecteur qui pourrait ne pas voir le rapport avec l’histoire…
Ensuite, j’ai ajouté le serpent pour symboliser le danger qui plane au-dessus d’Aléna ainsi que la partie « incontrôlable » de sa personnalité.
J’avoue avoir envisagé une bonne dizaine de titres et de couvertures différents avant d’arrêter mon choix. Je vous ferais grâce des premières versions qui, selon votre sens de l’humour, vous amuseraient ou vous horrifieraient pour de bon…
Tout ça pour vous dire qu’au moment même où j’écris ces lignes et où je réalise mon manque évident de distance vis-à-vis de la couverture, une idée lumineuse me traverse l'esprit : et si, dorénavant, je demandais à mes bêta-lecteurs leur avis sur le titre idéal du manuscrit ? Finalement, ce sont eux les mieux placés pour baptiser le roman !
Je peux donc officiellement vous annoncer que mon prochain roman en cours d’écriture s’appelle : SANS TITRE et que ce seront mes bêta-lecteurs préférés qui le trouveront !
Un grand merci à eux !
Et un immense merci à tous les blogueurs qui prennent le temps de lire et de chroniquer les romans.
"Une fille en danger" est un roman abouti qui plaira aux néophytes du genre (comme moi) et aux autres, plus avertis !