Publié le 2 Novembre 2017

Le récit commence presque avec l’insouciance des rêves et des jeux d’enfants et se termine dans le cauchemar de la guerre. On ne sait pas trop quand ça bascule, mais une fois la frontière franchie, on est pris au piège, enfermé dans cette histoire aussi terrible que touchante. Certains livres ouvrent une fenêtre sur la partie la plus sombre que nous, les humains, pouvons renfermer.  C’est le cas de ce roman qui relate, à travers les yeux d’un jeune adolescent, les troubles vécus depuis le Burundi sur l’opposition entre Hutus et Tutsies, suivis du génocide du Rwanda et de la guerre civile burundaise.

Petit pays

 

Face à la violence, le jeune homme trouve refuge dans la lecture et il écrira des années plus tard alors qu’il est rapatrié en France : « Je vis depuis des années dans un pays où chaque ville possède tant de bibliothèques que plus personne ne les remarque ».

Alors, je propose que nous fassions un effort  pour nous souvenir que nous vivons dans un pays en paix et peuplé de bibliothèques. Et profitons-en pour lire ! Nous en ressortirons peut-être un peu moins ignares et avec moins d’appétence pour la violence. Voilà, c’était ma petite morale du jour !

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Rédigé par Cara Vitto

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Publié le 30 Octobre 2017

Comme c’est les vacances, je me suis intéressée à un classique que mes enfants liront bientôt : Le monde perdu de Arthur Conan Doyle. C’est toujours un grand bonheur de découvrir l’imagination fertile et l’humour truculent des grands auteurs qui ont marqué la fin du 19e et début du 20e siècle. J’adore ces récits imaginaires relatant des découvertes extraordinaires et je n’ai pas pu m’empêcher de repenser au Voyage au centre de la Terre de Victor Hugo que j’ai relu lors des dernières vacances (à chaque vacance, un classique, et hop ! je vais être au top quand mes enfants entreront au collège).

Le monde perdu

 

J’ai trouvé beaucoup de points communs entre ces deux œuvres : la motivation initiale du protagoniste qui passe par l’amour d’une jeune femme et qui le pousse à se lancer dans une aventure incroyable, le fait que le protagoniste soit l’observateur d’un scientifique aussi talentueux qu’excentrique et bien sûr, autre point commun : le voyage vers l’extraordinaire.

Le voyage au centre de la Terre a été écrit en 1864, Le monde perdu en 1912. 48 ans séparent ces deux œuvres, mais elles partagent la même passion de la découverte scientifique et de l’imaginaire.

J’ai bien évidemment adoré ces deux romans, mais j’avoue être plus sensible à la plume de Jules Verne. Peut-être parce que je partage avec l’auteur la même langue et la même culture et que ses récits sont tellement ancrés dans nos mémoires et nos inconscients collectifs qu’ils traversent les générations avec la même flamme… Il me tarde de redécouvrir tous ces classiques qui ont marqué mon enfance. J’ai déjà réservé mon classique pour Noel : Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier…vivement Noel !

Très bonnes lectures à tous et bonnes vacances!

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Rédigé par Cara Vitto

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Publié le 18 Octobre 2017

 

Celle qui fuit et celle qui reste – Elena Ferrante

J’ai adoré le troisième tome de cette saga passionnante et j’attends fébrilement le quatrième et dernier volume avec un mélange d’appréhension et d’espoir : comment continueront d’évoluer les personnages ? Le titre fait un peu peur : l’enfant perdue et les trois sous-parties aussi : 1 : Maturité. L’enfant perdue – 2 : Vieillesse. Mauvais sang. – 3 : Épilogue. Restitution.

Elena Ferrante décrit avec un grand réalisme les jeux de pouvoir entre les classes sociales, les rapports hommes/femmes, les contrats sociaux passés sous silence, et tout ce qui fait qu’une personne peut se sentir tour à tour dominée, dominante, mais qui au final, ne fait que rechercher la Liberté avec un grand L, qu’elle soit économique, intellectuelle (accès à l’enseignement) ou maritale.

J’ai rarement lu de romans qui décrivent aussi bien le rôle ambigu de la femme par rapport à la maternité et à son statut social. Même si l’intrigue se déroule au sein de l’Italie en commençant par les années 50 (premier tome), je trouve ce texte d’une incroyable modernité et c’est pourquoi je suis très intriguée par ce que l’auteure nous racontera dans le tome à venir qui devrait (je le suppose), se terminer dans les années 90 et conclure par la vieillesse, puis ce qu’elle appelle L’épilogue, restitution…  

Me voilà donc en plein roman-blues : je me sens toute perdue, car je n’ai plus mon rendez-vous lecture avec Elena, Lila, Rino, Marcello et tous les autres… snif

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Rédigé par Cara Vitto

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Publié le 13 Octobre 2017

Combien de temps pour écrire un roman?

 

J’ai parfois l’impression de ne pas parvenir à « lâcher » mon manuscrit. Je le relis, le corrige, le relis encore, recorrige, réécris, m’aperçois que l’angle d’attaque pourrait être envisagé d’une manière plus intéressante, que l’histoire n’entraîne pas suffisamment le lecteur et puis, au détour d’une conversation anodine avec des amis, on me dit : « Ah bon, mais tu ne l’avais pas terminé celui-là ? » . Beh oui, en fait, je l’avais fini, rangé et même un peu oublié et quand je l’ai ressorti avec un œil presque neuf pour l’ultime relecture, il m’est apparu comme une évidence que je devais le retoucher à tel point que de 60.000 mots, il a gonflé à 80.000...

Du coup, j’ai dû faire un effort pour me souvenir depuis quand exactement je l’avais commencé et j’ai été prise d’un vertige: est-ce que j’étais trop lente ? Est-ce que j’avais laissé filé le temps sans m’en apercevoir ? Est-ce que j’étais restée bloquée sur un écrit alors que le monde continuait d’avancer sans moi ?

J’ai ensuite réalisé que pour mes deux autres romans, j’avais suivi à peu près le même rythme : un an pour écrire la première mouture, et une autre année pour l’améliorer. Je me suis alors souvenue d’une mauvaise critique reçue sur la plateforme de vente Amazon, vous savez, ce genre de mauvais commentaire bien méchant écrit par quelqu’un qui apparemment vous en veut terriblement : cette personne avait pris soin de lire un article me concernant où j’expliquais que j’avais mis un an à réécrire L’élément 119 et que ce temps de relecture/réécriture aurait dû, selon lui, « m’alerter » de mon inefficacité….. Il considérait que si le roman n’avait pas été bon tout de suite, l’auteure ne valait pas un clou…

Évidemment, en tant qu’auteure hypersensible qui doute en permanence de tout, je me suis demandée si, en définitive, il n’avait pas un peu raison : est-ce qu’un véritable auteur devait être capable de pondre un bon roman en un an ?

C’est alors qu’au détour de la rentrée littéraire, je tombe sur le livre de Nathan Hill (Les fantômes du vieux pays) et j’apprends qu’il a mis 10 ans à écrire ce premier roman. Ça a claqué dans ma tête : « ah ! Vous voyez bien, y’en a même qui mette 10 ans ! » C’est peut-être idiot et irrationnel, mais j’ai ressenti un immense soulagement en apprenant cette information, comme une bouffée d’espoir mêlée à une grande gratitude envers cet auteur qui ne s’était pas soucié du temps passé à écrire un seul roman. Rien n’était perdu ! Je finirais bien par le terminer, ce manuscrit !

Quelques jours après, j’assiste à un festival où la romancière russe Yana Vagner présente son dernier livre « Hôtel » et elle nous dit avoir mis 4 ans pour l’écrire. J’ai failli sauter de mon siège pour aller l’embrasser, d’autant plus qu’elle est très sympathique et souriante. Il n’y a donc pas que des super bêtes d’écriture qui pondent des Best-sellers tous les 12 mois  parmi les écrivains publiés !

Cette fois, j’étais définitivement convaincu : le temps n’avait aucune importance ! Un texte mérite d’être travaillé, bichonné, vu et revu, même si c’est un thriller, un roman policier ou autre production qui ne sera pas élevée au rang de la grande littérature, qui ne sera peut-être jamais publiée, peut importe, l’essentiel est de s’appliquer et d’aller au bout du manuscrit, car il n’y a rien de pire qu’une sensation d’inachevée.

Très bonne journée à tous et à bientôt pour un autre billet d’humeur.

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Rédigé par Cara Vitto

Publié dans #Écrire et publier, #Humeur

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Publié le 6 Octobre 2017

Le week-end dernier, j’avais pour mission de laisser les enfants au mari pour aller au festival « Un aller-retour dans le noir », festival de littérature noire organisé à Pau.

Un des principes de ce festival est d’organiser un aller-retour à bord du funiculaire qui relie la gare SNCF au centre-ville de Pau avec un auteur à l’intérieur. Objectif : lui donner carte blanche pour échanger avec le public, présenter un de ses ouvrages, ou en lire un extrait.

Un aller-retour dans le noir

 

J’ai trouvé ce principe très attirant et bien plus intéressant que de se promener dans un salon où les auteurs sont assis derrière une table pour présenter leurs romans et où personne n’ose vraiment parler, tout le monde étant assez intimidés les uns par les autres (en tout cas, c’est comme cela que je ressens les choses).
Que dire à un écrivain qui présente son livre, coincé derrière sa table et qui se demande ce qu’il fait là…

— Moi : Bonjour, alors vous écrivez des polars ? En même temps c’est pas comme si on était dans un festival du roman noir, ha ha ha (rire gêné qui devient carrément rictus quand je m’aperçois que l’auteur n’esquisse pas un sourire)

— Lui, dépité : Beh oui

— Moi, gênée : Ah, mais c’est super

— Lui : il regarde ailleurs

J’ai donc raté la première moitié de ma mission du samedi: munie d’un de mes enfants, je suis allée écouter les contes pour enfants et je suis ensuite allée à la rencontre des auteurs en dédicace. J’ai bien essayé d’amadouer ma fille pour qu’elle compense ma timidité maladive en entamant la conversation (je lui avais fait apprendre par cœur une phrase de type : comment trouvez-vous l’inspiration ?), mais elle a flairé l’arnaque (rester des heures à parler une fois la glace brisée) et s’est figée dans un mutisme absolu.

Le dimanche, plus motivée que jamais, je me suis équipée d’un bon parapluie et je me suis pointée au funiculaire, bien décidée à faire le trajet avec chacun des auteurs prévu au programme : 13 au total.

Là encore, la mission,  n’a été que partiellement remplie, car, je n’en ai vu que 3….

Le premier, qui a le mérite d’être venu, est arrivé avec 20 minutes de retard. Il était entouré de photographes, membres du festival, bref, il était bien accompagné :

  • David Vann qui a fait une lecture (mais je ne sais pas pour lequel de ses livres, honte à moi !, je n’ai pas réussi à photographier la couverture). Même si je n’ai rien compris, car il parlait en anglais, j’ai beaucoup apprécié d’entendre les différents accents qu’il prenait.
David Vann dans le funiculaire de Pau

 

À 15h, il était prévu que Thomas H. Cook vienne. Mais, au dernier moment, sa prestation a été annulée.

À 15h15, alors que je sortais de mon premier aller-retour avec David Vann, et que j’attendais celui avec Jean-Hugues Oppel, un des conducteurs du funiculaire m’a fait remarquer qu’il venait juste de terminer son petit tour…. Il y aurait eu comme un couac, deux auteurs qui se seraient croisés au lieu d’enchaîner et d’emmener avec eux les lecteurs avides de les rencontrer. D’après le conducteur, la rencontre avait été très joyeuse, l’auteur ayant beaucoup parlé et beaucoup ri…dommage, j’aurais bien aimé être de la fête.

 

Pas découragée pour autant, j’ai ouvert mon parapluie et j’ai attendu les autres auteurs, toujours aussi décidée à en rencontrer le plus possible, malgré la pluie, malgré l’attente, et malgré l’organisation hasardeuse. Bref, j’ai attendu…

Louis Sanders : pas venu

Franck Bouysse : pas venu

Enfin, j’ai remarqué de l’agitation. Emily st. John Mandel arrivait, accompagnée de la même photographe et d’une tripotée d’accompagnateurs. J’ai fermé mon parapluie et je suis entrée dans le funiculaire, ravie de faire le trajet avec cette auteure.

Elle a fait une lecture de son dernier roman. J’ai beaucoup aimé l’entendre et son extrait résonne encore dans ma tête.

Départ du funiculaire

 

Emily st. John Mandel

 

Après cet aller-retour, j’ai rouvert mon parapluie en pressentant que j’allais attendre encore un petit moment.

Et en effet :

Antonin Varenne : pas venu

Pascal Dessaint : pas venu

Je me suis vraiment inquiétée quand j’ai vu la photographe et pas mal d’auteurs, tous l’air déprimé par le temps béarnais qui nous était tombé dessus tout le week-end, partirent, valises à la main. Est-ce que le festival se terminait prématurément ?

J’étais à deux doigts d’abdiquer, mais j’ai quand même posé la question aux organisateurs qui m’ont assurée que Yana Vagner allait venir.

J’ai attendu. Un peu. Beaucoup. Puis, au moment où j’allais abandonner, quelqu’un m’a fait signe : c’est elle, ne partez pas !

Yana Vagner

 

 

J’ai eu le privilège de partager un très bon moment, sans photographe, sans staff, uniquement avec cette auteure qui nous a fait l’honneur de venir à notre rencontre alors que la plupart étaient déjà partis. Elle nous a présenté son dernier livre : Hôtel, elle  a fait une lecture et nous avons pu lui poser des questions. Accessible, souriante, agréable, je garde un excellent souvenir de cette rencontre.

Merci Yana Vagner d’avoir sauvé ma journée !

Après cette rencontre, je n’ai pas attendu les auteurs suivants, je pense qu’ils étaient déjà tous partis, dégoûtés par la pluie et peut-être par le manque de public ?

L’année prochaine, j’aurai peut-être plus de chance….

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Rédigé par Cara Vitto

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Publié le 2 Octobre 2017

Le mois des indés organisé par Amazon offre, jusqu’au  31 octobre, des prix réduits sur une sélection d’ebooks. L’élément 119 a l’honneur d’en faire partie et il est proposé à 0,99€ au lieu de 2,99€. Si la quatrième de couverture vous tente, alors, c’est le moment de remplir votre kindle ! #LeMoisDesindés 

Roman l’élément 119 : La mer du Nord. Une plateforme pétrolière. Un géologue insomniaque face à une aberration scientifique. Pourquoi une gigantesque sphère se trouve-t-elle coincée sous la croûte océanique ? Comment supporter d’être coincé dans la zone la plus hostile de la mer du Nord alors qu’une tempête menace de tout dévaster ? Et surtout, comment trouver des réponses à l’intrigue la plus déconcertante et la plus personnelle qui s’abat sur Philippe de Carjaval ?

Roman L'élément 119 de Cara Vitto

 

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Rédigé par Cara Vitto

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Publié le 29 Septembre 2017

J’ai réalisé que je ne partageais pas assez mes lectures. Alors je vais essayer de parler un peu plus des romans qui me transportent sur ce blog.

Je voudrais vous parler d’un livre qui a déjà reçu tous les éloges qu’il mérite. Ce n’est donc pas une surprise si je l’encense aujourd’hui, et en effet, l’amie prodigieuse de Elena Ferrante est un véritable enchantement.

J’ai entendu Daniel Pennac dire, lors d’une émission radio, que les romans d’Elena Ferrante lui donnaient envie d’écrire. Alors, forcément, je n’ai pas résisté et j’ai voulu savoir pourquoi.

Je n’ai pas mis longtemps à comprendre : dès les premiers paragraphes, on est transporté dans le monde d’Elena (le personnage du livre), et on ne peut plus fermer le livre (attention aux nuits courtes que cela engendre, car les trois tomes sont assez volumineux ). Au début, on se contente d’accompagner Elena, puis peu à peu, on se met à penser comme elle, à se réjouir, douter, à être en colère ou à se fâcher tout comme elle, bref, on vit avec elle, on devient elle. On se surprend à avoir envie d’observer plus en détail ce qui nous entoure, de la même manière qu’Elena Ferrante décrit très subtilement, et à travers des personnages qui évoluent constamment, l’Italie des années 50.

J’ai apprécié la façon dont l’auteure aborde la condition de la femme, et comme je suis très inquiète, en ce moment, par l’évolution de la société, une piqûre de rappel sur ce qu’était la vie quand l’éducation était un luxe n’est pas sans intérêt... Alors, les filles, restons vigilantes, continuons à étudier et à nous assumer à travers le monde, ne nous laissons pas rattraper vers le modèle des années 50, car il est pourri !

Voilà, c’était ma minute féministe.

Bonne journée à tous !

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Rédigé par Cara Vitto

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Publié le 10 Mai 2017

Merci au blog « Les avis de Georges » pour sa chronique du sorcier blanc.

Il dit avoir « …également beaucoup apprécié ce "voyage" en Afrique… » « Malgré le fait qu'il s'agisse d'un pays inexistant, j'avais vraiment l'impression d'y être, de tout connaître de l'Afrique qui pourtant m'était inconnue. ».

 

C’est l’occasion pour moi de revenir sur ce fameux pays : le Boutou. Il s’agit en effet d’un pays inexistant, inventé afin de me donner plus de liberté dans la rédaction de l’intrigue. Beaucoup d’entre vous auront compris que je me suis inspirée du Congo (Brazzaville), et que la ville de Kodipilou est en réalité Pointe-Noire. Je m’en suis tellement inspirée que j’ai dû inventer un pays et une ville imaginaire, car au moment où j’ai écrit et commencé à publier Le sorcier blanc, j’habitais encore à Pointe-Noire et comme 90% de ce qui est raconté dans ce livre est inspiré de faits réels, il n’aurait pas été exclu que je rencontre éventuellement quelques problèmes sur place… Donc, j’avoue avoir été un peu poltronne et je me suis réfugiée derrière le Boutou et Kodipilou.

 

Il y a également une autre raison : je voulais rester dans la fiction. Le sorcier blanc est avant tout un roman dont la vocation est de divertir et je ne voulais pas que les 10% inventés dans le livre viennent entacher la réalité du pays. On en revient à la problématique de l’auteur de fiction vis-à-vis de la réalité : il s’en inspire et il la déforme fatalement, au risque de fâcher et de contrarier ceux qui en ont une lecture littérale. Bref, j’espère malgré tout, à travers Le sorcier blanc, avoir reflété l’esprit du Congo et de ses mystères. Très bonne journée à tous !

Il faut se l'avouer, ce nouveau roman de Cara Vitto m'a carrément emballé. J'ai aimé retrouver cette plume fluide et prenante. J'ai également beaucoup apprécié ce "voyage" en Afrique que l'auteur nous propose. Malgré le fait qu'il s'agisse d'un pays inexistant, j'avais vraiment l'impression d'y être, de tout connaître de l'Afrique qui pourtant m'était inconnue. J'ai appris certains us et coutume de ces habitants, j'ai appris à les connaître, mais je n'ai pas eu le temps de faire du tourisme, vu que l'action omniprésente, ne s'essoufflait jamais. Les chapitres courts mettent du rythme dans l'histoire. C'est vraiment très plaisant à lire.
On ressent beaucoup d’émotions à la lecture de ce roman et même à la fin on est encore secoué. Au contraire du précédent roman, je n'ai pas boudé cette fin, elle m'a chamboulé, mais dans le bon sens du terme.
Comme le précédent tome, j'ai appris de nouvelles choses. J'adore ce genre de roman qui allie en même temps détente et savoir.
Allez, pas de secret entre nous, j'ai une nouvelle fois aimé ma lecture. Je confirme que c'est un auteur à suivre, qui je pense n'a pas encore terminé de nous proposer des dépaysements, que nous retrouverons j'espère dans ses prochains romans. Je vous invite vous aussi, à partir à la découverte de ce sorcier blanc. Ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien à part peut-être succombé à la plume addictive de l'auteur.

Les avis de Georges

Le sorcier blanc de Cara Vitto

 

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Publié le 10 Mai 2017

Un grand merci au blog Les avis de Georges pour sa chronique de L’élément 119.

Je suis très touchée par son retour de lecture.

 

Il évoque un petit bémol concernant la fin qu’il trouve trop « rapidement bouclée ». Cette remarque m’a été souvent rapportée et je dois admettre que si c’était à refaire, je rajouterais quelques chapitres…. Mais comme on dit « la messe est dite » et le roman a été lu par de trop nombreuses personnes pour que je le reprenne à nouveau.

 

Cela n’a pas été le cas avec les romans qui ont suivi et pour qui j’ai, du coup, apporté un soin particulier à la rédaction de la fin. J’ai retravaillé plusieurs fois les derniers chapitres du Sorcier blanc et j’ai rajouté 10.000 mots à mon tout dernier roman ! (qui n’est pas encore publié)

 

Je vous souhaite à tous une très bonne journée et je remercie encore une fois Les avis de Georges pour le temps consacré à la lecture et à l’écriture de sa chronique de L’élément 119.

 

Retrouvez l'intégralité de la chronique ==> ICI

Voilà une histoire originale qui nous changent de nos habitudes. Il me semble de ne jamais avoir rien lu de semblable. Pensez donc, un thriller mêlé a de la science-fiction. Qui l'aurait imaginé?
On pourrait au premier abord que cela soit indigeste et pourtant non. La plume fluide de l'auteur, nous permet de plonger complètement dans cette histoire sans bouée, ni brassard. On suit avidement cette enquête hors du commun, on ne veut pas en laisser une seule miette. Tout nous semble réels, les deux principaux univers se mélangent tellement bien que l'on n'arrive plus à démêler le vrai du faux. On se retrouve transporté sur cette plateforme, la mer tout autour, rien à l'horizon et cette sphère mystérieuse en dessous. N'ayez crainte, cela ne sera que pour le plaisir de lire.
Vous l'avez sans doute compris, j'ai aimé ma lecture qui m'a permis de découvrir le monde des plateformes en mers. On apprend des choses tous les jours, c'est aussi ça la lecture.
J'ai juste un petit bémol sur la fin que j'ai trouvée très rapidement bouclé. J'aurais préféré un peu plus de suspens. C'est dommage, car ce livre était en tout point parfait.
En tout cas, malgré cette fin que je trouve un peu expéditive je vous invite de toute urgence à découvrir ce roman de Cara Vitto. Vous aurez le plaisir de découvrir un nouvel auteur plein de talent ainsi qu'une histoire vraiment très originale.

Les avis de Georges

L'élément 119 roman de Cara Vitto

 

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Publié le 10 Mai 2017

Merci au blog « Enjeux de mots » pour sa chronique du Sorcier blanc.

 

Retrouvez l’intégralité de la chronique è ici

Amateurs de voyage, de mysticisme et de fantastique, ce livre est fait pour vous.

Cet ouvrage est en effet riche des expériences d’expatriée de Cara en Afrique et permet de mettre la lumière sur les croyances et les mentalités africaines. Il est beaucoup question de rituels de magie et de sorcellerie pratiqués par les guérisseurs et sorciers. Et la précision des détails couplée à la maîtrise de la narration entraîne le lecteur dans une virée mystique et irrationnelle non dénuée de charme, avec comme décor l’Afrique superbe, ses couleurs, ses us et coutumes et son excentricité.

On suit donc les péripéties de Gérard Coutard qui est un ancien des services militaires spéciaux et que l’on a chargé d’infiltrer l’entreprise Piborgas en vue de mener l’enquête sur la disparition de l’un de ses jeunes collaborateurs, Isidore Blanchard. Avec l’intrigue qui prend forme, on découvre aussi la mort du fils de Gérard et les discussions que ce dernier entretient souvent avec le décédé. Les souvenirs qui lui reviennent et les détails qu’il se remémore nous plongent dans l’effroyable gouffre de la perte d’un enfant et de ce qu’elle représente pour un parent.

Malgré son apparence d’ours mal léché, le personnage principal est très attachant et résolument humain, haut en couleurs et guidé par son flair et ses intuitions dans une enquête bien particulière… On apprécie donc l’intrigue originale, bien ficelée et auréolée d’une touche de fantastique qui ne manquera pas de séduire les lecteurs, aussi bien que les cours chapitres où suspens et action se succèdent pour chasser toute forme d’ennui !

Enjeux de mots

Le sorcier blanc roman de Cara Vitto

 

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