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Publié le 19 Juin 2015

Roman Le sorcier blanc de Cara Vitto

Cela faisait plusieurs mois que l’idée me trottait dans la tête : changer la couverture du Sorcier blanc, l’éclaircir, la rendre plus représentative du roman. Je trouvais qu’une part d’ombre un peu trop inquiétante dominait le visuel. Même si l’histoire se situe dans la catégorie thriller / enquête policière / fantastique, le roman n’en demeure pas moins optimiste et drôle. Je ne pouvais laisser un tel malentendu subsister.

J’ai donc, une fois de plus, fait appel à mon graphiste préféré : David de Kouverture.com, et une fois de plus, je ne le regrette pas.

Mon idée de départ était très précise : j’avais dans la tête l’image d’un homme marchant de dos dans une allée de baobabs et se dirigeant vers un gigantesque coucher de soleil.

L’intrigue du Sorcier blanc se situe en Afrique et qu’y a-t-il de plus représentatif de la nature africaine qu’un baobab ?

Mais il faut bien que je vous l’avoue : Gérard Coutard n’a pas croisé beaucoup de baobabs au cours de son enquête à Kodipilou. Le Boutou a beau être un pays imaginaire, il a très fortement été inspiré par le Congo qui se caractérise surtout par sa forêt primaire : compact, dense, mystérieuse... Si vous lisez Le sorcier blanc, vous en aurez un petit aperçu.

Et puisque j’en suis aux révélations, allez, je me fais plaisir, pour moi et pour ceux qui connaissent le Congo-Brazzaville : voici la liste des endroits visités par Gérard : Kodipilou = Pointe-Noire, Le Rivage bleu = Côte sauvage, Le ponton = Le derrick, le supermarché Carshop = park’N shop, la balayette joyeuse = le balai magique (société de nettoyage), Toutpourvous = Alloservice (société d’entretien), d’autres auront aussi reconnu la clinique et ses redoutables bancs en bois, la sortie de l’école française avec sa myriade de 4X4 désordonnés, la route sortant de la ville…

Mais tout ceci nous éloigne de la couverture, revenons à nos baobabs.

Je voulais que l’homme de dos ressemble à Gérard Coutard, c’est-à-dire un homme approchant la cinquantaine, en imperméable avec un chapeau sur la tête, un peu comme l’inspecteur Colombo. J’ai fouillé sur internet pour trouver des images d’une telle silhouette, mais ma recherche était tellement précise que je n’ai bien sûr, rien trouvé. Et je ne pouvais quand même pas mettre Colombo sur ma couverture ! Qu’à cela ne tienne : j’avais ce qu’il fallait sous la main : un mari, un appareil photo, un imperméable, un chapeau…. Comme tout auteur autoédité qui se respecte, j’ai fait avec les moyens du bord !

J’ai donc envoyé à David la photo d’un homme (mon mari !) de dos, et je lui ai soumis l’idée de l’homme dans une allée de baobabs se dirigeant vers un somptueux coucher de soleil.

Puis, j’ai attendu fébrilement qu’il m’envoie ses trois propositions, comme il le fait habituellement.

David m’a tout de suite dit qu’il avait une préférence pour la première. À première vue, je la trouvais magnifique. Mais un doute me submergea : j’avais depuis plusieurs mois une image tellement précise d’un homme marchant de dos que je ne pouvais me détacher de la photo n°2 qui se rapprochait davantage de ma conception initiale, sans pour autant y coller totalement.

J’ai fait un petit sondage sur Facebook (je remercie au passage tous ceux qui ont répondu, les amis autoédités, les lecteurs et tous les autres). Les réponses m’ont déconcertée : la n° 2 est ressortie victorieuse… Pour autant, elle ne me convenait pas, je n’arrivais pas à retrouver l’ambiance des couchers de soleil africains avec ces rouges si intenses et son ciel envoutant. Il aurait fallu changer l’intégralité des couleurs de l’image ce qui revenait à la modifier totalement.

J’ai demandé à David s’il était possible d’appliquer les reflets rouges du soleil rasant sur la silhouette de Gérard ainsi que sur les arbres, mais il m’a expliqué que ce n’était pas cohérent : on ne pouvait pas avoir un coucher de soleil au fond, et au premier plan ses reflets….. À moins d’avoir deux soleils. Le lecteur aurait décelé, même inconsciemment, cette anomalie, et flairant l’arnaque, serait passé au livre d’a côté.

Bref j’étais dans une confusion totale.

C’est alors que David m’a rappelé que dans les maisons d’édition, le choix de la couverture n’appartenait pas forcément à l’auteur qui était trop impliqué dans son manuscrit. Il m’a aussi dit que la couverture numéro 1 était celle qu’il jugeait être la meilleure, celle qui attire le plus le regard, celle qui reste la plus vendeuse auprès du public qui ne connaît ni le livre, ni auteur.

Il est vrai que pour aboutir à une couverture de livre acceptable, il faut parvenir à se détacher de son bébé ! Il faut aussi se mettre à la place du public qui ne connaît pas le roman, et encore moins l’auteur.

Pourquoi un lecteur s’arrête sur une couverture plutôt qu’une autre ? Personne ne le sait vraiment, à part quelques professionnels de l’édition et quelques graphistes...

J’en parlais dans mon article « Écrire et autoéditer un premier roman » la décision d‘achat se forme essentiellement sur deux critères : la couverture et la quatrième de couverture…il s’agit donc de soigner ces deux éléments..et de faire confiance à son graphiste !

Il m’a fallu plusieurs joggings, parties de foot avec mon fils et balades en vélo avec ma fille pour me détacher de l’image, finalement pas si précise que ça (puisqu’incohérente), que j’avais imaginée.

Et, en regardant à nouveau les trois propositions de David, j’ai réalisé que la couverture numéro 1 était en effet, celle qui correspondait le mieux au roman : j’avais l’homme de dos, le coucher de soleil africain, le rêve et le mystère symbolisé par le mouvement des oiseaux… C’était parfait.

Merci à tous pour votre participation et bravos à David pour son travail et ses précieux conseils.

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Publié le 13 Février 2015

 

J’ai relu les quelques pages envisagées pour mon troisième roman et j’ai mesuré l’étendue des dégâts du travail à accomplir pour venir à bout de mon désastre manuscrit. Et pourtant… je ne sais pourquoi, j’ai cette inexplicable envie de m’atteler à la tâche.

Auteurs autoédités : sommes-nous tous aussi masochistes ?

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Publié le 26 Septembre 2014

S’il y a bien un domaine dans lequel je n’ai pas de problème : c’est celui de l’inspiration. J’imagine des trucs tout le temps. Si je croise une personne avec un regard perdu, je vais immédiatement échafauder une histoire autour de ce mystérieux personnage. Si je suis assise dans une salle d’attente, je transforme les aspérités des murs en figures : deux ombres deviennent un homme avec un gros ventre ou un chien qui tire la langue. C’est parfois drôle, parfois fatiguant, car il n’est pas toujours possible de matérialiser ces images et ces idées. On ne vit pas constamment avec un carnet sous la main pour prendre des notes et quand bien même, parfois, le carnet ne suffit pas…

Il y a aussi ces petites pensées, celles qui vont tellement vite qu’on n’a pas le temps de les attraper. Pourtant je suis certaine que ce sont elles les plus importantes.

À d’autres moments, ce sont des couleurs qui s’invitent dans un recoin du cerveau. Elles passent et déclenchent une série d‘émotions qu’il est impossible d’exprimer à moins de les peindre. L’arbre qui illustre ce post est né de cette manière.

Et vous, amis artistes, peintres, écrivains, comment vivez-vous votre créativité ?

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Publié le 4 Juin 2014

Déjà un an que L’élément 119 est disponible sur Amazon en autoédition. Le bilan ? Très positif. Sans l’autoédition, L’élément 119 n’existerait pas et serait resté caché au fond d’un tiroir. L’expérience vaut vraiment la peine d’être vécue.

J’ai inscrit L’élément 119 dans le programme kdp sélect d’Amazon qui permet aux auteurs de prêter le livre (contre le versement d’une rémunération comme pour une vente) au sein d’une grande bibliothèque d’ebooks. Ce programme donne également la possibilité de faire des promotions. En contrepartie, l’ebook ne peut pas être vendu sur une autre plateforme.

Le livre papier est également disponible sur le site d’Amazon avec Creatspace. Après avoir tenté l’expérience chez Lulu.com et Thebookédition.com, deux autres prestataires d’édition à la demande, je me suis décidée pour Creatspace qui offre les prix de fabrication les plus bas ainsi qu’une livraison gratuite. Imbattable !

Les chiffres vous intéressent ? Voici donc mon bilan en termes d’unités vendues, sur un an :

Nombre d’ebooks vendus France = 690

Nombre d’ebooks vendus hors France = 205

Nombre d’ebooks empruntés = 117

Nombre de livres papier vendus = 125 (soit 12% des ebooks vendus/empruntés)

Nombre d’ebooks téléchargés gratuitement lors des promotions = 788

Au total : 1.137 ebooks/livres ont été vendus et avec les promos, L’élément 119 a été téléchargé / acheté 1925 fois.

Il a reçu 37 critiques sur le site d’Amazon et cinq chroniques de blogueurs littéraires. Pas trop mal pour un premier roman autoédité non ?

 

J’ai même eu l’honneur de faire partie du top 100 Amazon dans la catégorie boutique kindle, ainsi que dans la catégorie Policier et Suspense. L’élément 119 a également tenu une bonne place dans la section Science-Fiction pendant un certain temps.

Depuis peu, les ventes d’ebooks s’essoufflent chez Amazon…peut-être la fin d’un cycle ? Il faut dire que j’ai retiré L’élément 119 du programme kdp sélect afin de l’inscrire sur d’autres plateformes de vente. Je n’ai pas encore le recul suffisant pour savoir si l’opération est intéressante ou non…

Et le revers de la médaille ? En ce qui me concerne, c’est le travail de promotion que cela demande. Pour qu’un ebook se fasse remarquer, il faut le rendre visible… et cela ne se fait pas tout seul. L’énergie dépensée pour la promotion de son roman se compte non seulement en temps passé, mais aussi en non-créativité pour le futur roman. Les deux activités ne sont pas compatibles. Il est très difficile d’écrire et de faire la promo de son propre livre en même temps. Quand j’écris, je pense à tous sauf à la vente du livre. En fait, je n’y pense surtout pas, pour rester libre, pour oser imaginer des situations improbables, pour surfer au-dessus des invraisemblances, pour explorer des zones obscures, pour continuer à rêver, à rire, à avoir peur et à frissonner… sans me soucier des autres. Quand j’écris, c’est comme si je me donnais rendez-vous avec moi-même pour partager un moment exclusif, intime. Je suis alors seule au monde, le seul maître à bord, je décide de tout ce que je veux, et c’est ça qui est bien !

Impossible donc, à ce moment-là, de laisser la porte ouverte aux regards extérieurs. Ce n’est que lorsque le livre est terminé, que je considère qu’il ne m’appartient plus et que je l’abandonne sur la place publique.

La prochaine étape sera la promotion du Sorcier blanc fraîchement autoédité… tout en laissant l’espace nécessaire pour continuer à écrire…. Pas facile !

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Publié dans #Écrire et publier

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Publié le 28 Mai 2014

Roman Le sorcier blanc de Cara Vitto

Quand il a fallu affecter une catégorie au sorcier blanc, j’ai cherché, dans le kdp Amazon une catégorie de type « polar ethnique » ou « polar en Afrique ». Bien sûr, cela n’existait pas. J’ai donc, dans un premier temps, rangé le livre dans la section Thriller / Suspense, et Polar, sachant qu’un auteur a le droit d’attribuer deux catégories.

Puis, une personne ayant lu le livre m’a demandé pourquoi je ne l’avais pas mis en SF…. Bonne question !

Le livre aborde le sujet des sorciers africains, des guérisseurs, un jeune homme décédé parle avec son père, les esprits sont présents. Alors SF ou pas SF ?

Je ne l’avais pas mis dans cette catégorie, car étant baigné dans la culture africaine, j’avais considéré tous ces éléments comme faisant partie de la vie normale et réelle. J’avais « oublié » que dans le monde occidental, la plupart des faits décrits dans le roman font partie du monde de l’imaginaire. Tout est une question de point de vue. De l’intérieur, c’est la vraie vie, de l’extérieur, de la SF...

Je n’ai pas encore suffisamment de retours pour connaître l’opinion des lecteurs. Si vous lisez le livre, n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire pour me dire si, selon vous, c’est de la SF ou pas…

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Publié dans #Écrire et publier

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Publié le 3 Mai 2014

Quand j’ai vu le commentaire laissé sur la plateforme américaine d’Amazon, j’ai été très touchée de savoir qu’un lecteur, sans doute français et vivant à Cincinnati avait lu mon roman. En le découvrant, je me suis surprise à rire, à sourire et à regarder en arrière.

Il est temps de l’avouer : j’ai longtemps été nulle en français. Au collège et au lycée, mes relations ont toujours été difficiles avec mes professeurs. Très difficiles. Je n’y comprenais rien et j’avais toujours l’impression qu’ils ne voyaient en moi que la cancre boutonneuse avec de grandes dents qui s’intéressait plus à manger des bonbecs à la récré qu’à faire ses devoirs.

Il faut croire qu’il y avait un filtre entre leur univers et le mien, une sorte de cloison invisible qui parasitait la communication.

Quand un prof de troisième me parlait fleur bleue j’avais envie de lui crier passions dévorantes, quand elle me demandait d’écrire une dissertation sur les lilas en fleur, je développais une histoire autour d’un désodorisant de toilettes du même parfum en guerre contre la savonnette du lavabo. Une rédaction sur les marguerites des champs ? J’inventais l’histoire d’un savant fou du 23e siècle recréant la marguerite disparue depuis 100 ans.

Autant dire que les relations n’étaient pas au beau fixe entre cette professeure de français et moi et cela a continué avec d’autres assez longtemps….

Heureusement je suis tombée, un jour sur un prof absolument génial qui a su me donner le goût de la lecture. Il ne me parlait pas petites fleurs des champs, mais grands classiques et j’ai été époustouflée par ce tout ce que j’ai découvert : Zola, Flaubert, Balzac…. Le vrai monde s’ouvrait enfin à moi. Il se fichait d’une rédaction bien tournée autour de la flore alpine, il s’intéressait plutôt à la psychologie des personnages et à la compréhension des textes des romans que nous étudions. Que du bonheur !

Je garde au fond de moi, une immense reconnaissance pour cet enseignant. Il en suffit d’un pour marquer à jamais une personne…

Il faut aussi avouer que j’avais un handicap de taille : une orthographe déplorable. J’étais la championne des fautes, des mots mal compris, et des lettres mal formées.

J’ai toujours écrit, mais c’est plus tard, beaucoup plus tard, que je me suis sentie l’âme d’écrire un roman et surtout de le faire lire. Je vivais depuis tellement longtemps avec des histoires plein la tête que le jour où j’ai décidé de les écrire, je n’ai pas pu m’arrêter. Je m’étais libéré de mes complexes de mauvaise élève en français et aussi, j’avais une revanche à prendre : prouver à mes professeurs que j’étais capable de rendre une copie correcte, tout en racontant une histoire susceptible de divertir un public. Yes i can ! Ça ne sera peut-être pas du Balzac, mais ça fera (je l’espère !) passer un bon moment aux lecteurs.

Merci Daniel, pour votre commentaire déposé à l’autre bout du monde.

Facile a lire. Relativement interressant. Ne restera pas dans les annales de l'ecriture... Ideal pour un voyage en train ou en avion.

Daniel Laborie "Daniel" (Cincinnati, OH USA)

Amazon.com

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Publié le 14 Avril 2014

Roman L'élément 119 de Cara Vitto

Pour la première couverture de L’élément 119, j’ai utilisé une peinture que j’avais moi-même réalisée. Au moins, j’étais sûre de ne pas avoir de souci avec les droits d’auteur !

Puis, un jour, j’ai lu un article sur les mécanismes d’achat de livres : tout se joue en 12 secondes en fonction de la première et de la quatrième de couverture. Le visuel est donc primordial. Je le savais, évidemment, mais je trouvais ma première de couverture très sympa puisque c’était moi qui l’avais créée !

Le même jour, j’ai lu un autre article signé d’un éditeur qui prétendait reconnaître en une seconde une couverture réalisée par un professionnel d’une couverture amateur….

Ce jour-là, je suis allée voir mon roman qui, par chance et par hasard, était bien classé dans la nomenclature Amazon. Ça m’a sauté aux yeux : la couverture était sympa pour moi, mais ne faisait pas le poids à côté des livres proposés par des éditeurs professionnels…il fallait que j’agisse !

Le hasard fait décidément bien les choses, car peu de temps après, j’ai découvert la société Kouvertures.com grâce à un article sur Id boox ==> Lire l'article ICI

Au début, je pensais conserver la photo de ma première couverture, car je voulais uniquement améliorer la disposition du titre et du nom d’auteur. Et oui, on ne se sépare pas aussi facilement de sa création !

Roman L'élément 119 de Cara Vitto

Mais David Forrest, le créateur de Kouvertures.com, a l’intelligence de proposer trois visuels en fonctions des indications qu’il demande à l’auteur (résumé, mots clés, des exemples de couvertures que l’auteur aime, etc…). Il a donc fallu choisir entre trois visuels très intéressants :

La couverture n° 1, David a utilisé ma peinture qui fait une belle texture de fond une fois recadrée. Pour accentuer le côté "organique", chargé de vécu, il a utilisé une police de texte qu’il a vieillie, salie et légèrement ombrée pour qu'elle se détache un peu plus du fond. En tiers inférieur d'image, il a ajouté en incrustation un dégradé bleu nuit, qui évoque subtilement la mer.

Pour la couverture 2 : il a réalisé un visuel plus graphique, plus chargé d'indices sur l'histoire. On voit la plateforme pétrolière, la police de texte est striée pour faire écho aux sillons du sonar (indications que je lui avais fournies dans le résumé). En bas de couverture, l'arrondi rappelle la mystérieuse sphère immergée.

Pour la couverture 3, David est resté dans le thème de la mer, du secret submergé, avec un rappel de l'Afrique ancestrale, grâce au masque africain qu'on devine sous l'eau et qui joue également avec le sentiment de folie. Le fond très monochromatique et les polices de titre et de nom d'auteur sont plus génériques. Il s’est aussi inspiré des couvertures de Robin Cook que je lui avais transmises et que je trouvais correspondre au style de L’élément 119.

Le choix a été très difficile. J’ai posé la question sur les réseaux sociaux et le résultat a été assez net en ce qui concerne le troisième visuel qui n’a remporté que 14% d’adhésion. Par contre, j’ai eu le même nombre de votes entre la 1 et la 2, avec les indications suivantes : la 1 ressortait comme plus nette, plus professionnelle et la 2 collait davantage avec l’histoire du livre, mais ne plaisait pas à cause des rayures sur le titre.

Roman L'élément 119

Je trouvais la couverture n° 1 très belle, mais après réflexions, il fallait bien admettre que le visuel n°2 correspondait mieux au livre…Et voilà comment j’ai choisi la couverture de L’élément 119 !

Reste à savoir si cette couverture dopera mes ventes….mystère, mystère ! La suite au prochain numéro !

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Publié le 13 Avril 2014

Vous avez terminé votre roman ? Des mois, voire des années de travail sont enfin finalisés? Votre chef d’œuvre est prêt ! Avant de l’envoyer aux éditeurs ou de l’auto publier, il va falloir le protéger. Des copieurs de romans risqueraient de s’emparer immédiatement de votre talentueux manuscrit, de le copier, de le plagier, de vous déposséder de votre idée géniale, et de récolter, à votre place, les lauriers de votre labeur…..

Bon d’accord, j’exagère un tantinet. Même si le risque le plus important pour un jeune auteur est de passer totalement inaperçu aux yeux des éditeurs, il est néanmoins important d’effectuer les bonnes démarches pour protéger son manuscrit.

Quand j’ai terminé pour la première fois L’élément 119 j’ai suivi les conseils de plusieurs de mes collègues écrivains en herbe : je me suis envoyé à moi-même le manuscrit par la poste en recommandé et je l’ai conservé bien à l’abri chez moi. En effet, la date tamponnée sur l’enveloppe non ouverte peut servir d’élément de preuve en cas d’action en justice.

Il est aussi possible de déposer son manuscrit à la Société des Gens De Lettre : http://www.sgdl.org/

Ils permettent de faire une empreinte numérique et de déposer en ligne le manuscrit. C’est très pratique, surtout si comme moi, vous habitez loin de Paris. Coût : 50 €.

J’ai commencé à utiliser les services de la Société des Gens De Lettre juste après m’être envoyé L’élément 119 en recommandé.

Une dernière solution, et sûrement une des plus fiables, est le dépôt chez un notaire. Mais là, c’est un peu plus cher (1000€ environ). À moins d’être absolument certain d’avoir écrit le futur Da Vinci Code, ou d’être le riche héritier d’un maharadja millionnaire, je ne connais pas beaucoup d’écrivains en herbe à avoir utilisé cette option…

Mais si je n’avais qu’un seul conseil à donner, ce serait de ne surtout pas se précipiter avant d’envoyer son manuscrit aux éditeurs ou sur une plateforme d’autoédition. Les meilleures chances de réussite sont dans la relecture. Car, il est probable que, après quelques semaines ou quelques mois de repos, vous repreniez le document et que vous vous aperceviez, effaré, des nombreux passages à modifier….Et à chaque changement, il faut protéger à nouveau son manuscrit, ne serait-ce que pour une petite virgule de déplacée. Le coût peut alors devenir assez onéreux.

Pour L’élément 119, j’ai utilisé le service de dépôt en ligne de la Société des Gens De Lettres au moins six fois ! Autant dire que pour le Sorcier blanc, je vais attendre le temps qu’il faut pour retravailler le manuscrit !

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Publié le 29 Mars 2014

Je suis tombée sous le charme de ces quelques mots…même s’ils ont été utilisés pour une critique plutôt négative de L’élément 119.

Un commentaire négatif est toujours difficile à recevoir pour un auteur, mais quand la critique est objective et bien écrite, alors elle devient porteuse d’énergie.

Tous les auteurs auto édités ( et les autres aussi certainement !) connaissent la dure réalité des commentaires sans fondement, méchants et parfois même injurieux….ceux-là sont vraiment injustes.

Mais quand Bidau écrit : « Bien écrit, mais, trop d'invraisemblances. Difficile d'en parler sans déflorer l'œuvre », je me sens étrangement honorée. Il parle « d’œuvre » qu’il ne veut « déflorer »…tant de délicatesses m’émeuvent… et le terme utilisé pour désigner le roman est bien « œuvre », ce qui me touche particulièrement.

Bidau considère également que : « Mais à certains moments les personnages manquent cruellement de curiosité. C'est dommage. Quelques pages de plus auraient rendu ce livre beaucoup plus crédible et aurait laissé un souvenir bien meilleur. »

S’agissant d’un premier roman, il est certainement un peu « vert ». J’espère gagner en maturité pour le prochain.

Un très grand merci pour ce beau commentaire.

27 mars 2014 - * * * - Bien écrit mais, Par Bidau
mais trop d'invraisemblances. Difficile d'en parler sans déflorer l'oeuvre. Mais à certains moments les personnages manquent cruellement de curiosité. C'est dommage. Quelques pages de plus auraient rendu ce livre beaucoup plus crédible et aurait laissé un souvenir bien meilleur.

http://www.amazon.fr/product-reviews/B00CS7O6S0/ref%3Dcm_cr_pr_top_recent?ie=UTF8&showViewpoints=0&sortBy=bySubmissionDateDescending

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Publié le 22 Mars 2014

Le sorcier blanc de Cara Vitto

23 mars 2014, dans 3 mois je publie "Le Sorcier blanc". J’ai une fois de plus relu le manuscrit et oh ! Désespoir !, j’ai constaté que plusieurs phrases étaient encore à revoir…. Mais combien de fois faudra-t-il que je relise le texte avant que je ne le juge acceptable ? Pourtant, ce n’est pas faute de l’avoir lu, relu, examiné, passé à la moulinette avec mon super logiciel détecteur de fautes…. Bref, cela fait maintenant plus d’un an que le roman est en relecture et je n’en vois pas la fin !

Retour en arrière : mars 2013, la première version du Sorcier blanc est terminée et je l’envoie à mon groupe de lecteurs préférés (un grand merci à eux !). Je récolte les premiers commentaires (toujours très pertinents) et au cours de l’été 2013, je réécris le manuscrit. Je me suis alors naïvement dit : « Voilà, j’ai la version définitive, chouette, je vais le mettre sur Amazon. ». Mais ça, c’était juste avant de donner le manuscrit à mon deuxième groupe de lecteurs, celui qui vit comme moi en expatriation. Et là…le verdict est tombé, impitoyable : c’est impubliable tant que je vis au Congo et la fin est trop rapide…

Je ne fais pourtant aucune révélation particulière sur le pays, l’histoire se situe d’ailleurs dans un pays africain imaginaire : le Boutou, je ne crée aucune polémique, que ce soit d’un point de vue politique ou sur le monde expatrié. Malgré tout, certains détails ont été jugés « gênants » et trop « sensibles » par rapport à la situation du pays.

Quel est ce mot déjà ? Dé….démo…démocra… ah non, c’est vrai, mon dico ne l’accepte pas.

La publication attendra donc juillet 2014, date à laquelle je rentre vivre en France.

En attendant, j’en profite pour réécrire la fin, et apporter encore quelques améliorations…le problème est qu’à chaque relecture, je modifie certains passages, je retire des phrases, en ajoute d’autres...on en revient toujours à la même problématique : mais jusqu’à quand doit-on modifier un manuscrit ?! En tout cas, c’est promis, à la fin juin, le sorcier blanc sera prêt et publié !

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