Ecrire et autoéditer un premier roman

Publié le 1 Septembre 2013

Quand on m’a proposé d’animer une conférence sur le sujet « Écrire et autoéditer un premier roman » je me suis tout d’abord dit que je n’étais pas la personne adéquate pour ce genre d’exercice. D’accord, j’avais écrit un roman et je l’avais autoédité, mais étais-je vraiment de bons conseils ? Quand on est un auteur autoédité, on a parfois caché au fond de soi un sentiment d’imposture. Comment se définir ? Une apprentie écrivaine ? Une auteure débutante ? Existe-t-on vraiment sans la reconnaissance d’un éditeur ? Un auteur autoédité est-il crédible ?

Puis, après réflexion, j’ai mis ma timidité et mes doutes de côté. On me demandait de parler d’une de mes passions : écrire. Quelle chance extraordinaire !

L’écriture et l’autoédition sont deux activités qui demandent beaucoup de travail. Je suis allée jusqu’au bout de l’aventure. L’expérience méritait d’être racontée !

J’avais aussi très envie de donner de l’espoir à toux ceux qui écrivent, qui ne sont pas édités et qui ont tout de même envie d’exister. Oui, l’autoédition est un formidable outil pour s’exprimer.

J’ai donc animé la conférence et je n’ai pas été déçue. Cela a été une formidable occasion de partager et de débattre sur le sujet.

J’avais promis de mettre le résumé sur mon blog, le voici !

 

1. Écrire un roman

1.1Avertissement

Tous les conseils ou les points de vue exprimés dans cet article sont issus de ma propre expérience. Je suis un écrivain indépendant et autodidacte. Je n’ai jamais travaillé dans le domaine littéraire et je n’ai pas fait non plus d’études de lettres. Je suis simplement une amoureuse de la lecture, de l’écriture et des belles histoires.

 

Mes conseils ou mes retours d’expérience sont valables pour les auteurs de polar, thriller, science-fiction, romance…bref, pour les romans qui racontent une histoire. Pour les essais, poésie, les autobiographies ou les ouvrages philosophiques, je ne suis sûrement pas de bons conseils.

 

1.2. Méthode

Pour écrire mon premier roman, je me suis basée sur les principes enseignés par un scénariste dont j’ai suivi les séminaires. Cela m’a permis de structurer l’histoire de manière cohérente.

Et bien évidemment, je suis une adepte des conseils de Stephen King, le maître !

 

1.3. À propos de la motivation

Pourquoi écrivez-vous ?

Pour vous divertir ? Divertir les autres ? Par besoin d’évasion ? Pour gagner de l’argent ?

Là, je n’ai qu’un seul conseil : n’écrivez pas dans l’objectif de gagner de l’argent : vous n’en gagnerez jamais ! Gardez bien les pieds sur terre avec ce principe et les idées claires.

La vraie motivation est ailleurs.

Mais une fois que vous aurez bien intégré ce point, il n’est pas interdit de rêver, rien ne peut vous empêcher d’y croire ! Il faut d’ailleurs avoir une sacrée dose d’énergie naïve et un peu folle pour s’engager dans l’aventure. Si votre livre est bon, ça peut marcher, même si les chances sont minuscules, elles existent quand même.

Selon un article de l’Express, 1 pour 6.000 des manuscrits envoyés par la poste aux éditeurs traditionnels sont publiés. C’est maigre, mais les chances existent néanmoins. Une belle plume ou un manuscrit talentueux peut se faire repérer.

Et quand bien même votre livre sera publié par un éditeur traditionnel, rien ne garantit qu’il se vende !

Quant à l’autoédition, il existe des cas (surtout aux États-Unis) d’auteurs autoédités à succès, mais le phénomène reste marginal.

Peu d’écrivains vivent de leur plume. Selon Rue 89, 150 écrivains vivraient de leur plume en France….et selon un article du Monde, « Le fossé s'est accru entre des auteurs inconnus, qui arrivaient encore à vendre 3 000 exemplaires il y a dix ans et qui atteignent péniblement 400 aujourd'hui, et les romanciers qui dépassent les 30 000 exemplaires - seuil à partir duquel on considère que les écrivains peuvent vivre confortablement de leur plume. »

Bref, écrire est une activité qui demande beaucoup de temps, de rigueur et de travail. C’est épuisant aussi bien physiquement que mentalement et très souvent ingrat. Il faut vraiment aimer écrire pour écrire un roman !

 

1.4. Ma boîte à outils d’écrivaine

1.4.1.   Écrire combien de temps par jour ?

Cela dépend bien sûr des possibilités de chacun. Personnellement, pour aller au bout de mes romans, j’écris de 3 à 5 heures par jour, 5 jours sur sept. Parfois même le week-end si j’arrive à occuper les enfants.

Mais, si vous ne disposez pas de ce temps, n’abandonnez pas pour autant. Même si vous n’écrivez que 30 minutes par jour, continuez ! Le principal est de rester motivé et de vouloir aller jusqu’au bout.

 

1.4.2.   La première phase : laissez sortir vos pensées et structurez l’histoire

C’est la phase de l’écriture, la plus exaltante, le moment où ça sort.

Là, je n’ai qu’un seul conseil : foncez ! Ne vous souciez pas de la forme, de l’orthographe, de la grammaire, de ce que les gens pourraient penser…. de toute façon, vous allez retravailler le manuscrit par la suite. Cette version n’est qu’à vous, vous pouvez vous lâcher ! Faites sortir vos idées, même les plus farfelues, faites parler vos émotions, vos sensations, ne tolérez aucune censure !

Faites-vous plaisir, mais soyez attentif à l’histoire. Vous devez vérifier qu’elle est suffisamment cohérente pour intéresser une audience. Faites un plan, que vous modifierez au fur et à mesure si besoin.

Il faut que l’histoire tienne la route. Il ne s’agit pas de se faire plaisir en racontant sa vie, en couchant sur papier ses états d’âme ou en racontant l’histoire de son grand-père exceptionnel, mais d’intéresser un public. Votre grand-père sera très certainement un personnage de roman fabuleux, mais il faudra prendre le recul nécessaire pour l’inclure dans une histoire avec un protagoniste, un antagoniste et un thème. Il faudra aussi peut-être le malmener pour que l’histoire soit cohérente. Alors, si vous voulez écrire une autobiographie fidèle, restez dans le style autobiographique, mais gardez bien à l’esprit que cela risque d’intéresser vos proches uniquement.

 

Soignez votre thème. Dans chaque roman, même dans les comédies, il y a un thème. Ce thème doit être véritable, universel, chacun doit pouvoir se sentir concerné par ce thème.

Une fois que vous aurez trouvé le thème (que vous pouvez identifier après avoir inventé l’histoire), il doit vous suivre tout au long du roman 

Par exemple, pour L’élément 119, l’histoire est : un scientifique est appelé sur une plateforme pétrolière pour résoudre un cas de forage exceptionnel : une sphère gigantesque et incassable bloque le forage.

Le thème est : « comment vivre avec le poids de ses ancêtres » ou « Comment se débarrasser des vieilles mémoires transmises par les ancêtres ».

A priori, le lien entre l’histoire et le thème n’est pas évident ! Le lecteur comprendra au fur et à mesure, et c’est ce qui l’impliquera dans l’histoire.

 

Le personnage principal doit avoir un objectif, un but, qui, s’il échoue, aboutira à un conflit dramatique : quelque chose de grave comme une atteinte à la dignité, à l’intégrité physique, la fierté, ou perdre le contrôle de sa vie.

Dans l’élément 119, le scientifique veut trouver la réponse à l’énigme, d’une part car sa réputation de scientifique est en jeu et d’autre part, pour prouver aux autres et à lui-même qu’il n’est pas fou.

 

Le protagoniste (qui en général, est le personnage principal) doit évoluer. Les défauts d’une personne font que cette personne est unique. Entre le début du livre et la fin, le personnage a évolué.

Au début de L’élément 119, le scientifique peut paraître antipathique, il est presque psychorigide. Les évènements ainsi que ses découvertes le secoueront suffisamment pour le rendre plus ouvert, plus disponible et il tombera même amoureux.  

 

La motivation du protagoniste doit être universelle : par exemple, sauver sa famille. Réussir un bac +7 ou ne pas aimer la couleur de son vernis à ongles n’est pas une motivation universelle à travers le monde.

 

Il doit y avoir un antagoniste : quelqu’un ou quelque chose qui empêche le protagoniste d’avancer. La motivation de l’antagoniste doit être crédible. Un méchant n’est pas méchant gratuitement, il a lui aussi une motivation, un but. Il faut que ce soit rationnel, que l’on comprenne son point de vue, que ce soit crédible. Il doit être au moins aussi intelligent et capable que le protagoniste.

 

Travaillez bien la psychologie de votre personnage. Faites-en votre compagnon de vie. Imaginez-le le matin au petit déjeuner. Que prend-il : thé ou café ? Que mange-t-il ? De quelle humeur est-il ?

 

Ne négligez pas les personnages secondaires et les intrigues secondaires qui doivent elles aussi avoir un début, un milieu et une fin.

 

Veillez à ce que tous les points développés aillent jusqu’au bout. Ne laissez aucun dossier ouvert, toutes les réponses aux questions posées au cours du manuscrit doivent avoir une réponse.

 

Écrivez seul, porte fermée. Évitez de montrer le manuscrit lors de la première phase d’écriture, attendez d’avoir terminé une première version complète.

 

1.4.3.   Deuxième phase : la réécriture

C’est le temps de la relecture, la réécriture, la relecture à nouveau, et encore la réécriture, jusqu’à ce que le manuscrit soit parfait !

Stephen king dit : manuscrit réécrit = première version - 10%. On enlève tout ce qui ne concerne pas l’histoire.

 

Il est nécessaire d’apporter une attention particulière à l’orthographe, à la grammaire et à la présentation du texte. C’est d’autant plus important si vous vous préparez à l’autoédition. Une faute d’orthographe ou de grammaire vous discréditera immédiatement. Mais c’est aussi le cas si vous voulez envoyer le manuscrit à des éditeurs qui considèrent les fautes comme le reflet d’un manuscrit pas suffisamment travaillé.

 

Soignez le vocabulaire. Personnellement, je n’aime pas l’argot. Je trouve que trop d’écrivains se laissent aller à utiliser des mots vulgaires dans le but de refléter un personnage ou une situation. Le travail d’un écrivain consiste à utiliser un langage correct même pour décrire des choses profondes, brutales ou violentes. Le récit n’en sera que plus beau. N’est-ce pas ça, la vraie littérature ?

 

1.4.4.   Troisième étape : la critique

Montrez le manuscrit à un grand nombre de personnes, et laissez la porte ouverte à la critique.

Préparez-vous à passer par des phases de découragement, de doutes, mais résistez ! La critique vous permet de progresser, alors respectez là ! Si vous ne la comprenez pas, mettez-la dans un coin, elle ressortira au moment opportun.

Mais ne prenez pas non plus au pied de la lettre toutes les critiques. Les points de vue sont subjectifs, tout le monde ne peut pas aimer votre manuscrit. Faites le tri, mais considérez qu’il y a toujours quelque chose à prendre.

Ne répondez pas à la critique, l’objectif n’est pas d’ouvrir le débat, mais d’écouter attentivement ce que votre interlocuteur a à dire. S’il le fait avec franchise, c’est qu’il sait que vous n’allez pas tenter de le convaincre du contraire. Rappelez-vous qu’un lecteur anonyme n’attendra pas de réponse à sa critique, il la formulera et passera à autre chose.

 

Préparez-vous donc à écouter les critiques tout en restant stoïque…même pas mal ! Si besoin, inscrivez-vous dans un cours de yoga ou de kung-fu pour vous défouler !

 

1.4.5.   Quatrième étape : laisser mûrir

Attendre, penser à autre chose. Attendre suffisamment longtemps pour « oublier » les phrases écrites, de façon à redécouvrir le manuscrit à la relecture.

À ce stade, c’est très frustrant de lâcher le manuscrit et de le laisser dans le tiroir. Vous n’avez qu’une envie : le faire connaître, l’envoyer aux éditeurs ou l’autoéditer…mais ça serait une grave erreur ! Il y a encore certainement beaucoup de modifications à apporter et cela vous sautera aux yeux quand vous vous relirez.

Évitez de dépenser inutilement de l’argent en frais d’impression et en frais postaux si vous envoyez le manuscrit aux éditeurs, et évitez de vous trimballer des mauvaises critiques si vous vous autoéditer… laissez le temps au manuscrit de mûrir, au final, c’est vous qui gagnerez du temps.

 

Enfin, arrive le moment exaltant, mais aussi très déprimant où l’on envoie le manuscrit aux éditeurs ou on l’autopublie…

 

2. L’autoédition

2.1. Ne pas confondre éditeurs à compte d’éditeur, éditeurs à compte d’auteur et autoédition

Les éditeurs à compte d’éditeurs sont les « vrais » éditeurs, ceux qui repèrent un auteur et qui prennent en charge la publication. Les éditeurs à compte d’éditeurs ne demandent jamais d’argent à un auteur.

 

Les éditeurs à compte d’auteurs sont des sociétés qui proposent un service de publication. Ils corrigent, mettent en page, font la promo (pas toujours). La plupart ne sont pas très honnêtes et se contentent d’encaisser votre chèque (assez gros, environ 3.000 euros) pour un service quasi nul. Fuyez-les autant que possible. De plus, les « vrais » éditeurs ont tendance à voir d’un mauvais œil les auteurs édités à compte d’auteurs. Ils semblent être en revanche un peu plus ouverts sur les auteurs autoédités.

 

L’autoédition exige que vous fassiez tout vous-même : les corrections, les mises en page, la promo… c’est beaucoup de travail et l’auteur qui parvient à faire connaître son livre par ce biais a des chances de se faire repérer par un éditeur à compte d’éditeur. C’est par exemple le cas avec « Les gens heureux boivent du café et lisent » qui a été racheté par Michel Lafont.

 

2.2. Orthographe, grammaire et présentation parfaite

Mis à part la qualité de l’histoire et du texte, le manuscrit ne doit contenir aucune faute d’orthographe ou de grammaire. Aidez-vous d’un logiciel de détection de fautes (ex : Antidote).

 

2.3. Publiez en deux formats : papier et ebook

Le format ebook est en plein boom. Je fais l’essentiel de mes ventes avec ce format. La vente de livre papier est, pour moi, marginale.

Pour vous donner une idée, voici mes chiffres de ventes sur 10 mois, sachant que les premiers mois ont été plutôt minables… :

En ebook :

531 ventes

595 téléchargements lors d’actions de promotion sur Amazon (ebooks téléchargés gratuitement)

74 emprunts (Bibliothèque gérée par Amazon)

Total = 1200

À votre avis, combien de livres papier vendus par rapport à ces chiffres ?

50… soit 4% !!!

 

Cependant, le format papier reste indispensable. Au-delà des ventes, il est important de pouvoir offrir ce support aux lecteurs.

C’est gratuit, alors pourquoi s’en priver ?

 

2.4. Soignez la couverture et la quatrième de couverture

La décision d‘achat se forme essentiellement sur ces deux critères…cela serait dommage de rater la couverture et la quatrième qui est votre première arme marketing. Au besoin, faites appel à un graphiste.

 

2.5. Sur quelle plateforme ?

Pour la version ebook

Personnellement, je trouve que la plateforme la plus avancée en autoédition est Amazon.

La mise en place est relativement facile et gratuite. Amazon prélève sur les ventes une redevance de 30% (ou de 70 % dans certains cas et dans certains pays).

 

Je n’ai pas encore essayé les autres plateformes, car pour le moment, je me suis inscrite dans le programme KDP sélect qui propose certains avantages contre le fait de ne pas publier ailleurs.

Mais d’ici peu de temps, je me retirerai de ce programme pour proposer mon ebook sur les autres plateformes : la fnac, youscibe, google + …

 

Pour le livre papier

J’ai essayé lulu.com et Thebookedition, mais les frais de livraison étaient trop importants et les délais pas toujours respectés.

Le meilleur (selon moi) est Creatspace, la solution proposée par Amazon. Le livre est vendu via le site d’Amazon et les frais de port sont offerts.

Cela vous permet de proposer un livre à un tarif acceptable.

 

2.6. Quel prix

Un auteur autoédité doit rester humble et proposer un prix raisonnable. Qui va acheter 20€ un livre d’un auteur inconnu qui de plus est autoédité ? À part vos amis et votre famille qui vont acheter le livre en pestant secrètement, car 20€, quand même, c’est vraiment pour vous faire plaisir, vous risquez de passer à côté de vos lecteurs.

 

Pour vous donner une idée, L’élément 119 coûte 7,68 € livraison offerte. C’est le prix le plus bas que j’ai réussi à mettre en place pour un livre de 227 pages et j’ai fixé la redevance au niveau le plus bas conseillé par Creatspace, c'est-à-dire 1 €. Si j’avais pu le faire moins cher, je l’aurais fait. L’objectif, pour un premier roman, n’est pas de gagner de l’argent, mais de faire connaître le livre et l’auteur.

 

2.7. Faire la promotion

C’est un gros travail, indispensable, fastidieux, épuisant…. Il s’agit de faire seul ce que des équipes entières font chez les maisons d’édition.

 

2.7.1.   Les amis

Commencez par en parler à vos amis, offrez-leur le livre en version pdf pour ceux qui le souhaitent ou en version papier si vous en avez quelques-uns. Ensuite, si vous tenez à vos amis, ne leur en parlez plus et passez à l’étape suivante.

 

2.7.2.   Les réseaux sociaux

N’hésitez pas à utiliser facebook, twitter, etc… pour parler de votre roman.

Je vous conseille de créer un compte auteur différent de votre compte personnel, la vie de vos enfants n’a rien à faire à côté des nouvelles de votre livre !

L’exercice de la promotion sur les réseaux sociaux est délicat : il s’agit de faire de la pub sans faire de spam. La règle est : il faut savoir donner pour recevoir. Il existe des groupes d‘auteurs où chacun peut partager ses conseils, poser des questions, parler de son livre, etc… ces groupes sont très intéressants, on y rencontre de vraies solidarités entre auteurs et lecteurs et on y déniche de très bons conseils.

 

L’essentiel est de rester sincère et honnête dans sa démarche.

 

2.7.3.   Les blogs

Les blogs sont assez simples d’utilisation. N’hésitez pas à en créer un et à publier les premiers chapitres de votre roman pour le faire connaître. Parlez de votre démarche d’écriture, de votre aventure en tant qu’auteur. Soyez imaginatif et créatif !

 

2.7.4.   Offrez votre roman

Les grands éditeurs paient de grosses campagnes de publicité pour faire connaître un livre et son auteur.

Un auteur autoédité n’a évidemment pas les outils ni le budget pour rivaliser, mais il peut, à son échelle, copier les méthodes des éditeurs. Ils offrent les livres aux critiques littéraires ? Offrez le vôtre aux blogueurs !

Il existe sur la toile des lecteurs passionnés qui chroniquent leurs lectures sur des blogs.

N’hésitez pas, plus votre roman sera lu, commenté et plus il sera connu. Le buzz ne se fait pas tout seul. On doit le créer.

 

Demandez d‘abord au chroniqueur s’il est intéressé par votre livre, et si c’est le cas, offrez-lui.

Encore une fois,  restez courtois et n’insistez pas : si un blogueur ne vous répond pas, ne le relancez pas, il n’est tout simplement pas intéressé.

 

3. Conclusion

Maintenant, à vous !

 

Source :

http://rue89.nouvelobs.com/2008/11/09/comment-les-ecrivains-francais-gagnent-leur-vie

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2010/09/06/ecrivain-et-riche_1407363_3208.html

http://www.actualitte.com/international/20-conseils-d-ecriture-de-stephen-king-48849.htm

http://www.lexpress.fr/culture/livre/editeurs-cherchent-chefs-d-oeuvre-desesperement_1079868.html

 

Plateforme d’autoédition :

https://kdp.amazon.com/

https://www.createspace.com/

 

 

 

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